mardi 29 avril 2008

Canoe – Infos – Québec-Canada: Des «bollés», les Québécois


Rapport

Des «bollés», les Québécois

Jean-Philippe Pineault
Le Journal de Montréal
29/04/2008 08h34

Les élèves québécois sont les «bollés» du Canada. Ils arrivent premiers en lecture et en mathématiques et deuxièmes en sciences, selon un rapport du Conseil des ministres de l'Éducation rendu public hier.

Quelque 20 000 jeunes de 13 ans de tout le pays ont participé au Programme pancanadien d'évaluation (PPCE).

Devant l'Ontario et l'Alberta

Les élèves du Québec sont les seuls à avoir obtenu une note au-dessus de la moyenne canadienne en lecture et en mathématiques. Ils devancent ainsi leurs camarades de l'Ontario et de l'Alberta.

En sciences, les écoliers québécois se situent encore au-dessus de la moyenne canadienne. Ils sont toutefois devancés à ce chapitre par les jeunes de l'Alberta, qui ont obtenu la meilleure moyenne.

Les résultats de l'enquête fourniront aux ministres de l'Éducation une base pour l'examen de leurs programmes d'études, leurs politiques et leurs pratiques liées au milieu d'apprentissage de leurs élèves.

Faible taux de participation

Au cabinet de la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, on a fait savoir que les résultats semblent à première vue intéressants, mais que le Ministère doit analyser l'étude en profondeur avant de se prononcer.

Canoe – Infos – International - Dieu est-il une particule?

Science

Dieu est-il une particule?


24/04/2008 12h12 - Mise à jour 24/04/2008 12h19


En juin prochain, le grand collisionneur de hadrons sera mis en marche en Suisse. Cette fantastique machine lancera des protons les uns contre les autres, dans l’espoir de découvrir grâce à ce choc l’origine de l’univers. Courrier International plonge cette semaine dans ce petit bang pour l’univers, mais un big bang pour l’homme.

«On sent comme de l’agitation dans l’air. Ce n’est encore qu’un léger frémissement d’excitation, mais qui va aller s’amplifiant durant les prochaines semaines. Cela fait une vingtaine d’années que la communauté mondiale des physiciens des particules attend ce grand moment. Cette fois, après quelque retard sur le calendrier initialement prévu, elle touche au but. Cet été, sans doute en juillet, le bal des protons devrait pouvoir commencer avec la mise en marche du nouvel accélérateur du CERN, près de Genève, le LHC. Aux yeux des scientifiques, ces trois lettres résonnent comme une formidable promesse. Elles désignent le Large Hadron Collider, ou grand collisionneur de hadrons. L’accélérateur le plus puissant et le plus complexe jamais construit, qui vise, rien de moins, à plonger dans l’intimité de la matière pour mieux comprendre les forces qui gouvernent l’Univers. L’accélérateur se présente comme un gros tube. En son sein, deux faisceaux de protons (des noyaux d’hydrogène) vont circuler dans des sens opposés à des vitesses proches de celle de la lumière et entrer en collision en quatre points de l’anneau. C’est là, dans des cavernes souterraines, que sont placés quatre énormes détecteurs – ATLAS, CMS, ALICE et LHCb –chargés de recueillir et d’analyser les gerbes de particules nées des chocs frontaux de ces missiles infiniment petits», écrit avec fierté L’Hebdo, un magazine suisse.

Des semi-conducteurs magnétiques

Physique
2008/04/23 > BE Allemagne 382 >

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/54295.htm

Des chercheurs de l'Université de Bochum sont parvenus à fabriquer un semi-conducteur magnétique à température ambiante alors que jusqu'à présent, cela n'avait été réalisé qu'à de très basses températures. Les scientifiques ont choisi de doper des oxydes de titane et des oxydes de zinc avec des ions de cobalt, un métal magnétique, dans un accélérateur de particules. Le semi-conducteur traité a été chauffé de manière à ce que les ions se placent aux noeuds du réseau cristallin et arrêtent les défauts.

Il restait alors aux chercheurs à prouver les propriétés désirées : au sein de la chambre de mesure ALICE [1] au LHC (Large Hadron Collider), les scientifiques ont mené des analyses combinant la spectrométrie d'absorption de rayons X à polarisation circulaire [2] à la diffractométrie de rayons X [3]. Les rayons X polarisés employés pour la spectrométrie sont préférentiellement absorbés par les électrons dans un état de spin donné, ce qui a permis de calculer leur quantité dans l'échantillon. De son côté, la diffraction des rayons X a permis aux chercheurs de déterminer la structure cristalline exacte. La combinaison des deux méthodes a permis aux chercheurs de tirer des conclusions sur le magnétisme aux différents endroits de l'échantillon. Ils ont constaté que les ions métalliques avaient effectivement pris les places d'atomes dans le réseau du semi-conducteur tout en gardant leur magnétisme. Seul un fort champ magnétique extérieur est capable d'"inverser" ce magnétisme, mais ce dernier une fois éteint, le matériau reprend son état magnétique initial.

Pour le professeur Zabel, qui dirige le groupe de recherche ayant mené ces travaux à l'Université de Bochum, "cette insertion d'ions de cobalt a conduit à un nouveau matériau semi-conducteur, possédant un comportement ferromagnétique à température ambiante". Ces résultats sont très prometteurs, en particulier dans le domaine de l'électrotechnique, où l'on n'utilise pour le moment que la charge électrique des électrons : l'utilisation du spin laisse envisager le développement de grandes capacités de stockage d'informations ainsi que de circuits plus rapides.

mardi 15 avril 2008

Insolite: La Terre aspirée par un trou noir? - L'Express

La Terre aspirée par un trou noir?

LEXPRESS.fr

Deux Américains ont assigné le Centre européen pour la recherche nucléaire (Cern) devant la Cour fédérale de Hawaï. Ils prétendent que le LHC, l'accélérateur de particules que le Cern veut mettre en route cet été, pourrait créer un trou noir et faire disparaître la Terre. Une plainte farfelue qui pourrait retarder l'inauguration de ce gigantesque outil scientifique.



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alter L. Wagner, titulaire d'un doctorat en droit et qui a étudié la physique, et Luis Sancho, écrivain et chercheur en Espagne, ont assigné le Cern (Centre européen pour la recherche nucléaire), le DOE (Department of Energy) américain et la NSF (National Science Foundation) devant la Cour fédérale de Hawaï pour un motif pour le moins inhabituel: ils pensent, comme l'explique le New York Times, que le LHC (Large Hadron Collider), un accélérateur de particules qui devait être mis en service près de Genève cet été, pourrait provoquer un trou noir et détruire la Terre, voire l’univers -hypothèse jugée farfelue par les scientifiques.

Le "grand collisionneur de hadrons", qui aura coûté 8 milliards de dollars et nécessité 14 ans de travaux, va permettre aux physiciens d’étudier les plus petites particules connues, les composants fondamentaux de la matière, en recréant les conditions qui existaient juste après le Big Bang.

Mais Wagner et Sancho croient savoir que les scientifiques ont sous-évalué la possibilité que l’accélérateur de particules produise, entre autres catastrophes, un petit trou noir qui pourrait aspirer la Terre. Ils considèrent également que le Cern n’a pas réussi à évaluer l’impact sur l’environnement du LHC, comme le requiert le National Environmental Policy Act. Tout aussi étrange que cela paraisse, les deux hommes touchent ici un point qui taraude depuis des années les scientifiques: comment évaluer les risques d’une expérience qui n’a jamais été tentée et quelle instance a la légitimité de décider de la faire ou pas?

A cause de cette plainte, le Cern pourrait être contraint de produire un rapport attestant de la sécurité de cette expérience et évaluant ses conséquences environnementales avant de mettre en activité le LHC. James Gillies, porte parole du Cern, a toutefois considéré que la juridiction de Hawaï n’avait aucune légitimité pour juger une organisation intergouvernementale située en Europe et ajouté que de nombreux rapports avaient déjà confirmé la sécurité du LHC.

vendredi 11 avril 2008

le LHC devrait démarrer en juillet

Actualité > En bref : le LHC devrait démarrer en juillet
Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

Le plus grand accélérateur de particules du monde devrait entrer en service dans la première quinzaine de juillet. Le LHC partira alors quelque temps plus tard à la recherche du boson de Higgs et des particules supersymétriques.

Après un retard de plusieurs années et un coût de,3 milliards de dollars, la plus grande aventure en physique fondamentale va débuter en 2008. Avec ses 6.000 aimants supraconducteurs refroidis en dessous de la température la plus froide du cosmos, celle du rayonnement fossile, le Large Hadron Collider (grand collisionneur de hadrons), avec ses 27 kilomètres de circonférence et ses faisceaux de protons qui devraient grimper à terme à 14 TeV (téra-électrons-volts) pourrait bien changer radicalement notre vision de l’Univers ainsi que celle de notre place dans celui-ci.

Si la date exacte de circulation des premiers faisceaux dans le LHC lui-même est encore inconnue, on sait déjà que des particules circuleront à partir du 21 mai dans un premier système d’accélération constitué par le Synchrotron à protons et le Super Synchrotron à protons. En sortie elles atteindront"