Portail du réseau collégial | Cégep de Sorel-Tracy - Les premières images d’Exoplanètes : Conférence scientifi
Posted using ShareThis
jeudi 29 octobre 2009
lundi 5 octobre 2009
jeudi 16 juillet 2009
» La technologie au service de l’enseignant…et de l’étudiant
» La technologie au service de l’enseignant…et de l’étudiant: "La technologie au service de l’enseignant…et de l’étudiant
Lors d’un récent article, il était question des nouvelles technologies disponibles pour les enseignants. Vous voulez un exemple concret d’utilisation des technologies dans un contexte d’enseignement et d’apprentissage?
Dans le cadre du projet Cégeps en réseau, Jean Bourbeau, enseignant au département de physique et de géologie du Cégep de Lévis-Lauzon, utilise la vidéo pour la préparation aux laboratoires. Deux types de vidéos sont réalisés. D’abord, l’enseignant filme les montages à réaliser lors des laboratoires à l’aide d’une caméra vidéo numérique. Ensuite, une vidéo de type « capture d’écran commentée » est réalisée. Cette seconde vidéo permet d’expliquer les calculs à effectuer lors du laboratoire.
Pourquoi réaliser des vidéos? L’idée première est de sauver du temps. La vidéo permet à l’enseignant d’éviter de prendre dix à quinze minutes au début de la période de laboratoire de ses six groupes pour expliquer le contexte de réalisation (directives, montage, calculs, etc.) du laboratoire. En plus d’être mieux préparé pour son laboratoire, l’étudiant dispose de plus de temps pour réaliser l’activité. Il peut visionner les vidéos explicatives avant la période de laboratoire et ce, autant de fois qu’il le veut!
Le lien suivant vous permet de visionner deux exemples de vidéos :
http://www.profweb.qc.ca/fr/recits/pourquoi-repeter-quand-on-peut-filmer/recit/888/index.html
Tags: enseignement, TI
Cet article a été publié le Lundi 4 mai 2009 à 8:36 par Philippe Aubé et est classé dans éducation. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un trackback depuis votre propre site."
Lors d’un récent article, il était question des nouvelles technologies disponibles pour les enseignants. Vous voulez un exemple concret d’utilisation des technologies dans un contexte d’enseignement et d’apprentissage?
Dans le cadre du projet Cégeps en réseau, Jean Bourbeau, enseignant au département de physique et de géologie du Cégep de Lévis-Lauzon, utilise la vidéo pour la préparation aux laboratoires. Deux types de vidéos sont réalisés. D’abord, l’enseignant filme les montages à réaliser lors des laboratoires à l’aide d’une caméra vidéo numérique. Ensuite, une vidéo de type « capture d’écran commentée » est réalisée. Cette seconde vidéo permet d’expliquer les calculs à effectuer lors du laboratoire.
Pourquoi réaliser des vidéos? L’idée première est de sauver du temps. La vidéo permet à l’enseignant d’éviter de prendre dix à quinze minutes au début de la période de laboratoire de ses six groupes pour expliquer le contexte de réalisation (directives, montage, calculs, etc.) du laboratoire. En plus d’être mieux préparé pour son laboratoire, l’étudiant dispose de plus de temps pour réaliser l’activité. Il peut visionner les vidéos explicatives avant la période de laboratoire et ce, autant de fois qu’il le veut!
Le lien suivant vous permet de visionner deux exemples de vidéos :
http://www.profweb.qc.ca/fr/recits/pourquoi-repeter-quand-on-peut-filmer/recit/888/index.html
Tags: enseignement, TI
Cet article a été publié le Lundi 4 mai 2009 à 8:36 par Philippe Aubé et est classé dans éducation. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un trackback depuis votre propre site."
vendredi 19 juin 2009
Visite guidée dans les étoiles à partir de l'Obervatoire de Champlain
L'Hebdo Mékinac Des Chenaux > Actualités > Visite guidée dans les étoiles à partir de l'Obervatoire de Champlain: "Visite guidée dans les étoiles à partir de l'Obervatoire de Champlain
Article mis en ligne le 19 juin 2009 à 14:23
Soyez le premier à commenter cet article
Visite guidée dans les étoiles à partir de l'Obervatoire de Champlain
Une soirée à l'Observatoire du Cégep de Trois-Rivières, une expérience inoubliable pour toute la famille !
Visite guidée dans les étoiles à partir de l'Obervatoire de Champlain
L'Observatoire du Cégep de Trois-Rivières à Champlain propose au public à compter du 23 juin une visite guidée dans les étoiles, tous les soirs de la semaine, sauf les lundis, de 20h à 23h30.
La soirée débute à 20h par une présentation multimédia. Les guides, Vincent Carrier et Benoît Lefebvre, sont deux étudiants passionnés du programme Sciences de la nature. Lors de cette présentation, ils feront faire aux spectateurs un bond de 400 ans dans le passé pour expliquer les découvertes de Galilée, en cette année mondiale de l’astronomie et, de plus, ils expliqueront comment on peut découvrir de nouvelles planètes.
À 21h30, Benoît et Vincent initient les spectateurs à l'observation et l'interprétation du ciel sur la terrasse de l'Observatoire. Puis, de 22h à 23h30, c'est une occasion unique d'utiliser le télescope de 40 cm de l'Observatoire du cégep, observatoire reconnu par l'Union astronomique internationale. Au programme: Saturne, Jupiter et ses satellites, la lune, des nébuleuses, des amas d'étoiles, des galaxies.
Le nombre de places étant limité, il est nécessaire de réserver en composant le 819 295-3043. Des informations et les indications routières sont également disponibles à l'adresse Internet suivante : www.observatoire.qc.ca
L'Observatoire du Cégep de Trois-Rivières est situé au 300, rue Sainte-Marie à Champlain (Autoroute 40, sortie 220). Il est ouvert du 23 juin au 16 août. L'admission générale est de 8$ et de 4$ pour les enfants de 12 ans et moins."
Article mis en ligne le 19 juin 2009 à 14:23
Soyez le premier à commenter cet article
Visite guidée dans les étoiles à partir de l'Obervatoire de Champlain
Une soirée à l'Observatoire du Cégep de Trois-Rivières, une expérience inoubliable pour toute la famille !
Visite guidée dans les étoiles à partir de l'Obervatoire de Champlain
L'Observatoire du Cégep de Trois-Rivières à Champlain propose au public à compter du 23 juin une visite guidée dans les étoiles, tous les soirs de la semaine, sauf les lundis, de 20h à 23h30.
La soirée débute à 20h par une présentation multimédia. Les guides, Vincent Carrier et Benoît Lefebvre, sont deux étudiants passionnés du programme Sciences de la nature. Lors de cette présentation, ils feront faire aux spectateurs un bond de 400 ans dans le passé pour expliquer les découvertes de Galilée, en cette année mondiale de l’astronomie et, de plus, ils expliqueront comment on peut découvrir de nouvelles planètes.
À 21h30, Benoît et Vincent initient les spectateurs à l'observation et l'interprétation du ciel sur la terrasse de l'Observatoire. Puis, de 22h à 23h30, c'est une occasion unique d'utiliser le télescope de 40 cm de l'Observatoire du cégep, observatoire reconnu par l'Union astronomique internationale. Au programme: Saturne, Jupiter et ses satellites, la lune, des nébuleuses, des amas d'étoiles, des galaxies.
Le nombre de places étant limité, il est nécessaire de réserver en composant le 819 295-3043. Des informations et les indications routières sont également disponibles à l'adresse Internet suivante : www.observatoire.qc.ca
L'Observatoire du Cégep de Trois-Rivières est situé au 300, rue Sainte-Marie à Champlain (Autoroute 40, sortie 220). Il est ouvert du 23 juin au 16 août. L'admission générale est de 8$ et de 4$ pour les enfants de 12 ans et moins."
Libellés :
Canada,
Trois-Rivières
mercredi 13 mai 2009
L'Europe à la recherche de l'origine et du destin de l'univers - Blogue Science - Astronomie
L'Europe à la recherche de l'origine et du destin de l'univers - Blogue Science - Astronomie: "L'Europe à la recherche de l'origine et du destin de l'univers
L'Agence spatiale européenne (ESA) annonce que deux télescopes spatiaux, Herschel et Planck, seront bientôt propulsés dans l'espace. Avec le premier, on étudiera principalement la formation des étoiles et des galaxies, alors que le second permettra aux astrophysiciens de percer les mystères de l'origine et de la destinée ultime de l'univers.
L'Agence spatiale européenne prévoit lancer Herschel et Planck cette semaine, le 14 mai 2009, de la base de Kourou en Guyane française.
Les deux télescopes spatiaux ne seront pas placés en orbite autour de la Terre; ils seront plutôt propulsés vers le second point de Lagrange (L2) du système Soleil-Terre. De ce point dans l'espace, situé à environ 1,5 million de kilomètres derrière la Terre par rapport au Soleil, ces deux télescopes spatiaux pourront observer à loisir l'univers profond sans que leurs mesures ne soient perturbées par les variations thermiques inhérentes à une orbite autour de notre planète.
Herschel: observer étoiles et galaxies
Doté d'un miroir de 3,5 mètres - le plus grand lancé à ce jour pour des applications spatiales - le télescope Herschel étudiera la composition moléculaire du milieu interstellaire, c'est-à-dire les vastes étendues entre les étoiles, et tentera notamment de «déterminer si les éléments essentiels à l'apparition de la vie existent dans tout l'univers», précise le site de l'Agence spatiale française (CNES).
Grâce à ses mesures dans le domaine de l'infrarouge lointain (frontière entre infrarouge et ondes radio), Herschel pourra aussi observer les zones où se forment les étoiles, de même que les plus anciennes galaxies observables de la Terre.
Accessoirement, Herschel scrutera également l'atmosphère des planètes Uranus et Neptune, et ainsi que des comètes.
Planck: origine et destin de l'Univers
Le télescope Planck, pourvu d'un miroir de 1,5 mètre de diamètre, observera quant à lui le rayonnement cosmique fossile, une émission de micro-ondes produite quelque 300.000 ans après le «Big Bang», l'explosion primordiale qui serait à l'origine de l'univers.
En faisant la cartographie la plus détaillée à ce jour du rayonnement fossile, les astrophysiciens espèrent déduire «des informations fondamentales sur la naissance et l'évolution de l'univers», explique le CNES.
En outre, les données du télescope spatial Planck pourraient permettre aux scientifiques de répondre à la question du sort ultime de l'univers: continuera-t-il son expansion indéfiniment ou bien y aura-t-il une phase de contraction («Big Crunch») ramenant la matière à son point de départ?
Pour aller plus loin:
- Mission Herschel-Planck
- Planck Surveyor
- Herschel et les mystères de l'infrarouge lointain
- Explications sur les cinq points de Lagra"
L'Agence spatiale européenne (ESA) annonce que deux télescopes spatiaux, Herschel et Planck, seront bientôt propulsés dans l'espace. Avec le premier, on étudiera principalement la formation des étoiles et des galaxies, alors que le second permettra aux astrophysiciens de percer les mystères de l'origine et de la destinée ultime de l'univers.
L'Agence spatiale européenne prévoit lancer Herschel et Planck cette semaine, le 14 mai 2009, de la base de Kourou en Guyane française.
Les deux télescopes spatiaux ne seront pas placés en orbite autour de la Terre; ils seront plutôt propulsés vers le second point de Lagrange (L2) du système Soleil-Terre. De ce point dans l'espace, situé à environ 1,5 million de kilomètres derrière la Terre par rapport au Soleil, ces deux télescopes spatiaux pourront observer à loisir l'univers profond sans que leurs mesures ne soient perturbées par les variations thermiques inhérentes à une orbite autour de notre planète.
Herschel: observer étoiles et galaxies
Doté d'un miroir de 3,5 mètres - le plus grand lancé à ce jour pour des applications spatiales - le télescope Herschel étudiera la composition moléculaire du milieu interstellaire, c'est-à-dire les vastes étendues entre les étoiles, et tentera notamment de «déterminer si les éléments essentiels à l'apparition de la vie existent dans tout l'univers», précise le site de l'Agence spatiale française (CNES).
Grâce à ses mesures dans le domaine de l'infrarouge lointain (frontière entre infrarouge et ondes radio), Herschel pourra aussi observer les zones où se forment les étoiles, de même que les plus anciennes galaxies observables de la Terre.
Accessoirement, Herschel scrutera également l'atmosphère des planètes Uranus et Neptune, et ainsi que des comètes.
Planck: origine et destin de l'Univers
Le télescope Planck, pourvu d'un miroir de 1,5 mètre de diamètre, observera quant à lui le rayonnement cosmique fossile, une émission de micro-ondes produite quelque 300.000 ans après le «Big Bang», l'explosion primordiale qui serait à l'origine de l'univers.
En faisant la cartographie la plus détaillée à ce jour du rayonnement fossile, les astrophysiciens espèrent déduire «des informations fondamentales sur la naissance et l'évolution de l'univers», explique le CNES.
En outre, les données du télescope spatial Planck pourraient permettre aux scientifiques de répondre à la question du sort ultime de l'univers: continuera-t-il son expansion indéfiniment ou bien y aura-t-il une phase de contraction («Big Crunch») ramenant la matière à son point de départ?
Pour aller plus loin:
- Mission Herschel-Planck
- Planck Surveyor
- Herschel et les mystères de l'infrarouge lointain
- Explications sur les cinq points de Lagra"
vendredi 13 mars 2009
2009 L’année mondiale de l’astronomie
Saint-Félicien, le 10 mars 2009 - / LBR.ca / - L’Année mondiale de l’astronomie (AMA 2009) est officiellement lancée depuis le 14 janvier et le succès des quatre premières activités assure un avenir des plus prometteurs pour les prochaines activités. Au niveau local, le Cégep de St-Félicien s’est associé au club d’astronomie Les Boréalides et une importante programmation a été planifiée. L’organisation au collège est assumée par des membres du département de Sciences, Mmes Dominique Bélanger et Kim Privé, MM. Robert Boulianne et Bruno Martel. En moyenne, une activité par mois sera organisée, dans le but de faire vivre aux gens de notre secteur plus de 1 500 moments galiléens.
Depuis le lancement officiel de la programmation le 21 janvier dernier, quatre activités se sont déroulées, cumulant déjà 504 moments galiléens.
Journée de formation, 7 février, Cégep de St-Félicien. 137 moments galiléens."
lire la suite
Depuis le lancement officiel de la programmation le 21 janvier dernier, quatre activités se sont déroulées, cumulant déjà 504 moments galiléens.
Journée de formation, 7 février, Cégep de St-Félicien. 137 moments galiléens."
lire la suite
lundi 23 février 2009
Des scientifiques percent le mystère de la machine moléculaire - UdeMNouvelles
Jeudi, 19 Février 2009 09:13 Communiqué
Sergey Steinberg et Konstantin BokovSelon une étude publiée dans le journal Nature, deux chercheurs de l'Université de Montréal proposent une nouvelle théorie du mécanisme de l'auto-assemblage spontané de la machine moléculaire universelle, le ribosome, qui représente une étape clé du développement de la vie sur Terre."
(lire l'article sur le site de l'U de M.)
Sergey Steinberg et Konstantin BokovSelon une étude publiée dans le journal Nature, deux chercheurs de l'Université de Montréal proposent une nouvelle théorie du mécanisme de l'auto-assemblage spontané de la machine moléculaire universelle, le ribosome, qui représente une étape clé du développement de la vie sur Terre."
(lire l'article sur le site de l'U de M.)
Libellés :
"Nature",
biologie moléculaire,
Montréal,
université
jeudi 19 février 2009
un téléjournal uniquement consacré à la science
La télé universitaire scientifique avec un téléjournal uniquement consacré à la science, ça vous fait rêver. Elle existe et est à voir absolument sur Canal Uet pour les scientifiques sur "Science Info". Niveau Cégep, IUT, et bac.
JMR
JMR
Libellés :
sciences,
télé,
université
mardi 13 janvier 2009
Les trous noirs auraient-ils créé les galaxies? - Blogue Science - Astronomie
Les galaxies sont des amas de milliards d'étoiles qui hébergent presque toutes, en leur centre, un trou noir supermassif. Cette observation soulève une question fondamentale pour la compréhension de la formation de l'univers: les galaxies se sont-elles formées autour des trous noirs, ou bien les trous noirs centraux ont-ils été créés après que des milliards d'étoiles se soient assemblées en galaxies? Des astronomes pensent avoir trouvé la réponse à cette version cosmologique du problème de l'oeuf et de la poule.
Pour tenter de résoudre cette question, une équipe internationale d'astronomes a d'abord noté que les galaxies relativement proches de nous possèdent une caractéristique commune: peu importe leur taille, leur trou noir central correspond environ à un millième de la masse de la galaxie.
«Ce rapport constant indique que la croissance du trou noir et de la partie centrale de la galaxie est liée dans une espèce de relation interactive», souligne Dominik Riechers de Caltech, un des coauteurs de cette étude, qui est dirigée par Chris Carilli de l'Observation national de radio-astronomie.
Ces astronomes ont ensuite considéré des galaxies très lointaines. Pourquoi? Comme la lumière voyage à une vitesse limitée, le fait de regarder loin dans l'univers signifie qu'on remonte dans le temps.
À titre d'exemple, une galaxie située à 10 milliards d'années-lumière est observée actuellement telle qu'elle était il y a 10 milliards d'années, le temps qu'il a fallu pour que sa lumière parvienne à la Terre. À l'inverse, une galaxie relativement proche nous apparaît telle qu'elle était beaucoup plus récemment; elle a donc eu le temps d'évoluer.
Les astronomes ont ainsi observé des galaxies si lointaines qu'elles apparaissent telles qu'elles étaient au cours du premier milliard d'années qui a suivi le «Big Bang» (le début de l'univers qui se serait produit il y a 13,7 milliards d'années). Pour ces galaxies jeunes et primitives, le rapport constant observé dans les galaxies évoluées ne tient plus.
«Les trous noirs dans ces jeunes galaxies sont beaucoup plus massifs, comparés aux galaxies, que ce qu'on observe dans l'univers proche», indique Fabian Walter de l'Institut Max Planck de radio-astronomie (Allemagne), lui aussi co-auteur de cette étude.
Si les trous noirs centraux avaient une importance relative plus grande dans les débuts de l'univers, on est conduit à penser que ces objets exotiques jouent un rôle primordial dans la formation des galaxies.
«Il semble que les trous noirs soient apparus les premiers. Les preuves s'accumulent», explique Chris Carilli de l'Observation national de radio-astronomie.
Comme très souvent le cas, cette découverte soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Les astronomes chercheront désormais à comprendre par quels mécanismes les trous noirs supermassifs et les galaxies interagissent pour parvenir à un rapport de masse constant d'un millième. Les projets de radiotélescopes «Expanded Very Large Array» (EVLA) et «Atacama Large Millimeter/submillimeter Array» (ALMA), tous deux en construction, pourraient fournir la puissance nécessaire à la résolution de ces énigmes.
Cette étude de Chris Carilli et de ses collaborateurs a été présentée au congrès de la Société américaine d'astronomie, à Long Beach (Californie).
Pour aller plus loin:
- Communiqué de l'Observation national de radio-astronomie
- Articles de Wikipedia sur les trous noirs supermassifs et les galaxies
Sur le blogue Science, lire également les articles récents Trou noir supermassif au centre de la Voie lactée et Nasa: un trou noir près du système solaire?.
(Photo: galaxie d'Andromède/Wikipedia)
Pour tenter de résoudre cette question, une équipe internationale d'astronomes a d'abord noté que les galaxies relativement proches de nous possèdent une caractéristique commune: peu importe leur taille, leur trou noir central correspond environ à un millième de la masse de la galaxie.
«Ce rapport constant indique que la croissance du trou noir et de la partie centrale de la galaxie est liée dans une espèce de relation interactive», souligne Dominik Riechers de Caltech, un des coauteurs de cette étude, qui est dirigée par Chris Carilli de l'Observation national de radio-astronomie.
Ces astronomes ont ensuite considéré des galaxies très lointaines. Pourquoi? Comme la lumière voyage à une vitesse limitée, le fait de regarder loin dans l'univers signifie qu'on remonte dans le temps.
À titre d'exemple, une galaxie située à 10 milliards d'années-lumière est observée actuellement telle qu'elle était il y a 10 milliards d'années, le temps qu'il a fallu pour que sa lumière parvienne à la Terre. À l'inverse, une galaxie relativement proche nous apparaît telle qu'elle était beaucoup plus récemment; elle a donc eu le temps d'évoluer.
Les astronomes ont ainsi observé des galaxies si lointaines qu'elles apparaissent telles qu'elles étaient au cours du premier milliard d'années qui a suivi le «Big Bang» (le début de l'univers qui se serait produit il y a 13,7 milliards d'années). Pour ces galaxies jeunes et primitives, le rapport constant observé dans les galaxies évoluées ne tient plus.
«Les trous noirs dans ces jeunes galaxies sont beaucoup plus massifs, comparés aux galaxies, que ce qu'on observe dans l'univers proche», indique Fabian Walter de l'Institut Max Planck de radio-astronomie (Allemagne), lui aussi co-auteur de cette étude.
Si les trous noirs centraux avaient une importance relative plus grande dans les débuts de l'univers, on est conduit à penser que ces objets exotiques jouent un rôle primordial dans la formation des galaxies.
«Il semble que les trous noirs soient apparus les premiers. Les preuves s'accumulent», explique Chris Carilli de l'Observation national de radio-astronomie.
Comme très souvent le cas, cette découverte soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Les astronomes chercheront désormais à comprendre par quels mécanismes les trous noirs supermassifs et les galaxies interagissent pour parvenir à un rapport de masse constant d'un millième. Les projets de radiotélescopes «Expanded Very Large Array» (EVLA) et «Atacama Large Millimeter/submillimeter Array» (ALMA), tous deux en construction, pourraient fournir la puissance nécessaire à la résolution de ces énigmes.
Cette étude de Chris Carilli et de ses collaborateurs a été présentée au congrès de la Société américaine d'astronomie, à Long Beach (Californie).
Pour aller plus loin:
- Communiqué de l'Observation national de radio-astronomie
- Articles de Wikipedia sur les trous noirs supermassifs et les galaxies
Sur le blogue Science, lire également les articles récents Trou noir supermassif au centre de la Voie lactée et Nasa: un trou noir près du système solaire?.
(Photo: galaxie d'Andromède/Wikipedia)
Libellés :
astrophysique,
trous noirs
S'abonner à :
Messages (Atom)