mardi 19 juin 2007

Veille Sciences

2007/06/14 > BE Canada 320 > Percée franco-canadienne en sup...

Percée franco-canadienne en supraconductivité (information)

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43275.htm

Une équipe de chercheurs dirigée au Québec par le professeur Louis Taillefer de l'Université de Sherbrooke et en France par le Dr Cyril Proust du Laboratoire national des champs magnétiques pulsés (LNCMP) du CNRS à Toulouse a résolu un mystère qui perdurait depuis 20 ans quant à la nature des supraconducteurs à haute température.

Ces matériaux, qui conduisent l'électricité sans résistance, sont extrêmement prometteurs sur le plan de la technologie, notamment pour le transport d'énergie, les trains à sustentation magnétique, l'imagerie médicale magnétique, les communications sans fil, l'informatique quantique et de nombreuses autres applications connexes.

Jusqu'à présent, les scientifiques n'ont pu exploiter le plein potentiel de ces matériaux parce que des questions fondamentales demeurent sans réponse, comme de savoir si ces matériaux sont des métaux ou des isolants.

Lors d'expériences conduites aux LNCMP, l'équipe du professeur Taillefer a pu observer un phénomène appelé "oscillations quantiques" dans un supraconducteur à haute température produit par l'Université de la Colombie-Britannique, ce qui prouve hors de tout doute que ces matériaux sont des métaux. "Les résultats sont très clairs, indique le professeur Taillefer. Grâce à cette découverte, les théoriciens et les expérimentateurs pourront travailler sur du tangible."

Malgré leur nom, les supraconducteurs à haute température doivent être refroidis à des températures inférieures à -100 °C pour pouvoir fonctionner. Les scientifiques s'efforçaient jusqu'alors d'augmenter la limite de température maximale, mais n'y arrivaient pas en raison du manque de connaissances sur la nature des matériaux.

A partir de cette découverte, les chercheurs s'efforceront de trouver des façons d'augmenter la limite de température maximale, dans le but ultime d'obtenir la supraconductivité à température ambiante. Si ces matériaux n'ont plus besoin d'être surfondus, cela veut dire que les appareils IRM pourront, par exemple, passer de la taille d'une remise de jardin à celle d'un ordinateur portable. Avec des câbles supraconducteurs, la transmission de l'électricité sera beaucoup plus efficace. Enfin, si les chercheurs parviennent à comprendre le comportement des électrons dans les supraconducteurs aussi bien que dans les semi-conducteurs, les retombées seront illimitées en ce qui concerne la prochaine génération d'ordinateurs.

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vendredi 15 juin 2007

Veille Cégeps

Guerre bactériologique - Jobboom - Conseils et vie au travai...

Guerre bactériologique

Des diplômés arrivent dans nos hôpitaux pour montrer la sortie aux bactéries nosocomiales. La chasse est ouverte!

Par Geneviève Dubé




Instaurée en 2004, la nouvelle attestation d’études collégiales (AEC) en techniques de stérilisation vise à former, en 41 semaines, des spécialistes de la propreté en milieu hospitalier. Quatre collèges offrent ce programme : le Cégep de Saint-Laurent, le Cégep de Saint-Jérôme, le Cégep de Thetford et le Cégep de Lévis-Lauzon. Les diplômés sont appelés à devenir préposés en stérilisation.

«Au service de stérilisation centrale d’un hôpital, ils sont responsables de la préparation des plateaux d’instruments nécessaires aux chirurgies prévues durant la journée», indique Monique Perazzelli, enseignante aux cégeps de Saint-Laurent et de Saint-Jérôme. Les diplômés se chargent aussi de stériliser adéquatement les nombreux instruments médicaux après utilisation.


Avant de terminer cette formation au Cégep de Saint-Laurent, Lucien Célestin travaillait déjà au service de stérilisation centrale de l’Hôpital Jean-Talon, à Montréal. Il constate quotidiennement la pertinence de sa formation dans l’exercice de son métier. «J’ai appris les caractéristiques des différents produits désinfectants. Avant, je les utilisais à des températures inadéquates, ce qui n’optimisait pas leur effet.»

En effet, Monique Perazzelli souligne l’importance de ce nouveau programme. «Avant la création de cette AEC, aucun préalable n’était nécessaire pour devenir préposé en stérilisation; une courte formation se donnait au travail. D’ailleurs, le diplôme n’est toujours pas requis pour décrocher un poste en stérilisation, qui demeure un simple atout dans les offres d’emploi», déplore-t-elle.

Par ici

Outre les emplois dans les hôpitaux, l’AEC en techniques de stérilisation permet de travailler dans les cliniques privées et les laboratoires de recherche. Les fabricants et fournisseurs de produits, d’appareils et de procédés de stérilisation les embauchent aussi à titre de représentants.

Les premiers diplômés du Cégep de Saint-Laurent en 2005 ont tous trouvé du travail. Michel Roberge, professionnel à la Direction de la formation continue au Cégep de Lévis-Lauzon, confirme que la vingtaine de sortants formés annuellement dans chacun des quatre collèges ne suffit pas à répondre à la demande des employeurs. «Au Centre hospitalier de l’Université de Montréal seulement, on aura besoin de 60 préposés au cours des cinq prochaines années, précise Monique Perazzelli. Et le placement demeurera excellent. Non seulement faut-il former les employés déjà en poste dans les hôpitaux et qui souhaitent obtenir un diplôme, mais il faut aussi remplacer les nombreux employés qui prennent leur retraite.»

mercredi 13 juin 2007

Veille Sciences

Les ambassades de France dans le monde font de la veille . Un site nous permet de partager le fruit de leur travail. Pourquoi pas !                                                                                                     

2006/07/01 > Etats-Unis > Nanotechnologies et Cancer : le pl...

Nanotechnologies et Cancer : le plan du National Cancer Institute [Fiche stratégique Etats-Unis]

http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm07_043.htm

Publié le 1/07/2006 - 2 pages - pdf 208 Ko

Auteurs : HERINO Roland

L'Institut National du Cancer américain (NCI) a mis en place fin 2004 l'Alliance for Nanotechnology in Cancer, accompagnée d'un plan de 5 ans doté de 144,3 millions de dollars destiné à développer l'intégration des nanotechnologies dans la recherche bio-médicale pour la lutte contre le cancer. La stratégie de ce programme repose sur 4 axes principaux : le développement de centres d'excellence, la création de nouvelles équipes de recherche, le soutien à la création de plateformes technologiques et la mise en place d'un laboratoire national de caractérisation.

Au sommaire de ce document :

La stratégie du Cancer Nanotechnology Plan :
1. Des centres d'excellence
2. De nouvelles équipes de recherche
3. Des plateformes technologiques
4. Un laboratoire de caractérisation
5. Conclusion
 

vendredi 8 juin 2007

Veille Sciences

Canoë - Techno-Sciences - Montréal présente Eurêka! et devan...

Festival de sciences et technologies

Montréal présente Eurêka! et devance New York

Agnès Gaudet
Le Journal de Montréal
08/06/2007 11h40 
Montréal dame le pion à la ville de New York en présentant le premier festival de sciences et technologies, à ciel ouvert dans le Vieux-Port.

Les amateurs de sciences et technologies peuvent se réjouir. Les 15, 16 et 17 juin se tiendra, sur les quais du Vieux-Port, le premier Festival Eurêka! ou plus de 80 activités interactives seront offertes gratuitement.

Le public pourra plonger dans l’univers captivant des sciences, des technologies et des innovations montréalaises.

Paul Houde est le porte-parole de l’événement. Pas étonnant, lui qui, s’il remportait 35 millions à la loterie, s’inscrirait à l’université comme auditeur libre.

«Montréal arrive un an avant New York, qui doit présenter sa foire des sciences et technologies en 2008, dit-il fièrement. Montréal est d’ailleurs le leader dans plusieurs domaines, y compris les jeux vidéo et l’aéronautique.»

Parmi les fascinantes attractions du Festival Eurêka!, on trouvera le kiosque de la Sûreté du Québec qui permettra aux gens de reconstituer une scène de crime et le profil d’un suspect grâce à un logiciel perfectionné, ainsi que la conférence de sensibilisation conjointe du chef de mission antarctique Jean Lemire et de l’astronaute Steve Mclean devant un écran créé sur un mur d’eau (le voilier océanographique Sedna IV sera sur place).

Les robots antibombes, la chasse aux trésors du XXIe siècle, le simulateur de station spatiale, la voiture qui ne consomme que 400 millilitres d’essence pour rouler Montréal/Québec, le kiosque des mathématiques de Jean-Marie De Koninck (fondateur de Nez Rouge), les mystères des molécules de l’amour, le sous-marin Sonia, la voiture futuriste Éclipse et les experts de l’Agence spatiale canadienne, sur place pour parler de la mission Phoenix qui se posera sur Mars en août 2008, sont aux nombres des choses à découvrir.

  • Le premier Festival Eurêka! aura lieu les 15, 16 et 17 juin en plein air sur les quais du Vieux-Port où des tentes et kiosques seront érigés.
  • mercredi 6 juin 2007

    Le point sur la génétique

    Genomics and Its Impact on Science and Society: 2003 Primer


    Gene Testing, Pharmacogenomics, and Gene Therapy
    CadeususDNA underlies almost every aspect of human health, both in function and dysfunction. Obtaining a detailed picture of how genes and other DNA sequences function together and interact with environmental factors ultimately will lead to the discovery of pathways involved in normal processes and in disease pathogenesis. Such knowledge will have a profound impact on the way disorders are diagnosed, treated, and prevented and will bring about revolutionary changes in clinical and public health practice. Some of these transformative developments are described below.

    Discours alarmiste

    Vision Durable : développement durable > Toutes vos nouvelle...

    Trop de porno climatique

    Le discours alarmiste de certains médias est dénoncé par plusieurs organisations scientifiques

    par Alexis Beauchamp
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    Texte mis en ligne le 15 mai 2007 à 12:06
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    Trop de porno climatique
    Mettre l'accent sur certaines prévisions scientifiques dramatiques nuit à la cause, dénonce plusieurs organisations.
    Trop de porno climatique
    Le discours alarmiste de certains médias est dénoncé par plusieurs organisations scientifiques
    Décrire le phénomène des changements climatiques comme « chaotique », « catastrophique » ou « irréversible » nuit au débat sur la question et contribue même à l’apathie de l’opinion publique.
    C’est la thèse avancée par Mike Hulme, directeur de la recherche au Centre Tyndall sur les changements climatiques, un think-tank britannique réputé. La sortie de M. Hulme fait écho à celle d’autres chercheurs et intellectuels britanniques et américains, qui dénoncent ce que l’Institute for Public Policy Research (IPPR) appelle de la « porno climatique ».

    Ce débat est particulièrement dynamique en Angleterre, où médias et politiciens ont intégré le discours angoissant de certains groupes écologistes : « Pourquoi non seulement des militants, mais également des politiciens et des scientifiques, confondent publiquement le langage de la peur, de la terreur et du désastre avec la réalité physique des changements climatiques, tout en ignorant délibérément les nuances entourant les prédictions scientifiques ? », demande M. Hulme.

    Celui-ci précise qu’il ne remet pas en doute la validité de la science des changements climatiques, comme le prouve clairement le travail réalisé depuis des années par le Centre Tyndall. M. Hulme veut toutefois mettre en garde contre l’approche alarmiste : « Le discours de la catastrophe nous fait courir le danger de pousser la société vers une trajectoire négative, dépressive et réactionnaire ».

    Une importante étude publiée l’an dernier par la Yale School of Forestry and Environment Studies, Americans and Climate Change, soulignait cette problématique comme l’un des facteurs expliquant la disparité entre la science des changements climatiques et la relative inaction dans ce dossier aux États-Unis.

    Pour Simon Retallack, de l’IPPR, des motivations commerciales expliqueraient cette propension des médias à miser sur le danger et la peur : « Tous les journaux sont une organisation commerciale et lorsque vous mettez une image terrifiante sur la une, vous vendrez probablement plus de copies que si vous abordez les solutions ».

    La consultante en communication durable Solitaire Townsend souligne quant à elle un paradoxe intéressant qui existe entre le débat sur la science et celui sur les mesures pour atténuer les changements climatiques :

    « Le style du discours à propos des changements climatiques est de maximiser le problème tout en minimisant la solution. Nous utilisons donc un ton très grave pour parler du défi, de la fonte des glaces et des sécheresses, mais nous prenons une voix très douce quand on aborde les solutions qui sont ‘faciles, abordables et simples’, ce qui les minimise, et croit-on, facilite leur acceptation par le public. En fait cela leur donne une apparence de solutions insignifiantes par rapport au problème ».

    Pour aller plus loin :

    news.bbc.co.uk BBC

    www.tyndall.ac.uk Tyndall

    environment.yale.edu Étude de Yal